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- 48-

et la

R%nda.

Elle fut cr éée p ar S.

M.

le R oi Cbarles-Albert, sprès 1800.

Elle se compose d'une précieuse série d'armures de guerre, de joute ou de

l'arade, de pièces de r enfort, de bouoliers, de rondacb es, de casques, d'épées,

de poignards, d'armes d 'h ast et

Il.

feù.

Dans cet ensemble

(3000

pièces) on peut voir des armes qui reprillentent

pour chaque genre un type parfait ou d'une extréme rareté, depuis le glaive

Il.

croisillons j usqu'

Il.

la fine rapière, dont les gardes en profonde coquille

sont ouvrées

Il.

jour comme une dentelle. Sur la plupart s'épanouissent

.toutes les élégances exquises nées de l ' imagination si primesautière et si

fertile d es grands armuriers d'autrefois. l ei ce sont des entrelaes de feuil–

lages, des arabesques niellées d'or et d'argent, là se dessinent, s'incrustent

ou Be détachent en -demi-relief de fines ciselures, figurines, mascarons,

feston s, rineeaux, emblèmes, allégories, trophées de guerre et scènes de

vénerie.

Nous nous bornons

Il.

indiquer la merveilleuse armure

Il.

la :Maximilienne

ayant appartenu au

cBl·dina~

Ascanio Maria Sforza; c..lle du Duc Emmanuel

. .

Philibert, rayonnante dana toute sa

Tnrge de

CELLI.'

(Phot.

Benn).

perfection d'ensemble, le harnais en

acier au clair (du

XV-

siècle), le

grand pavois de parade qui fllt at–

tribué

Il.

Benvenuto Ce1lini, et sans

contestatioÌl l'un des meilleurs exem–

plaires de l 'art italien, l'épée

Opm

Donatelli,

etc. etc.

1Ilu.ée

Nattoual d' ,,"rtUlerie

dans le DonioT! de la Oi/adelle

(pl.

E. "').

Ouvll'rt au", per30nnes ffluniu d'un.!

permission: s'adresser

à

la

I)jred;i(m

de l'Arsenal (rue de l'Arcivucovaào).

Ceux qui désirent étudier le passé

si intéressant d e l 'artillerie y trouve–

ront une belle colleetion de bouches

Il.

feu de gros calibre et d'tumes

/I,

feu

portatives

Il.

partir du

XIV-

sièc1e

jusqu 'au

XIX".

Dans le nombre

il

y

en a de magnifiques et d'une grande

importance pour l'histoire militaire,

politique et artistique. Nona citerona

la

bomba"de

de Niccolò Ficcinino, 1e8

deux

demi

-

couleuvrines

de Guido–

baldo

II

della Rovere, cheflHl'Qlu-

vre du vénitien Alberghetto Alber–

,ghetti; le

sacre

de Cosimo dei Medici, le

sacre

de Fran\lois

I,

le

(au.conmau

·d.'Henri

II,

etc. etc.

La plupart des armes

Il.

feu portatives portent le ·n om, les initiales, ou

le monogramme de l'afquebusier.

lIIusée de la Ville

(MUSEO CIVICO).

TI

se compose de deux sections: la

.8ection d/Art ancian,

et la

8ection d'Art moderne.

I .

Section d'art alleteIl

(COLLECTI0N HlSTOlUQUE D'ART DÉCOlU.TIJ').

Bue

·Gaudenzio Ferrari,

N.

1

(pl.

F. 7).

Tout près de la Mole Antonelliana. Vuible

:{Jratuitement le dirnanche

et

(€tes, de midi

à

4

h.,

le mardi

et

;èudi, de

9

à

4 A•

.et

moyennant

1

(rane

les

autres iours de

9

h.

à

4

h.

L e Musée r enferme -une petite ·colleation de tableaux de peintres aut<!–

rieurs au

XIX" .

siècle,. une .série de livres r ares et de manusorits avec

miniatures, parmi lesqu e1s

il

faut r em arquer le grand

missel

enluminé

.p ar ·l es soins du cardinal Domenico della Rovere, archeveque de Turin

au

XV"

sièale, fondateur de l 'église de S. Giovanni; ce missel, qui con–

-tient 2000 initiales et .66 grandes miniatures, est une Qluvre exquise de