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C'est l'une des plus riches églises de Turin, toute en marbre,
stucs, bronzes et dorures. Près de la porte est enterré
J
oseph de
Maistre
(1753-1821),
le célèbre écrivain, philosophe et diplomate
savoyard.
IV.
Snint·Laurent
(San LOl'enzo)
(pl.
E.
5),
à
l'angle Nord de la
Piazza Castello.
-
C'est une église sans façade, remarquable par
sa coupole de construction bizarre, sans solidité apparente, re·
posant sur une voiìte solide intérieure. C'est l'ceuvre de Guarini,
talent originaI dans un siècle de décadence. Cette étrange coupole
à
arca superposés, a été achevée en
1687.
V.
Corpus Domini
(pl.
E.
5). - Cette église fut construite en
accomplissement d'un vceu fait par la Ville pendant la peste
de
1598.
Belle façade en pierre taillée, sur les plans de Vittozzi.
Restaurée en
1753
par Alfieri qui la surchargea de marbres.
Derrière cette église e3t celle du
Saint-Esprit,
aussi de Vittozzi;
en
1728
J.-J.
Rousseau y fut baptisé (voir:
Les Confessions) .
TI serait trop long de détailler ici la description des nombreuses églises
de Turin, parmi lesquelles nous nous bornons
à
signaler les plus remar–
quables:
Saint-Thomas
(pl. F. 5),
Saint-Oharles
(pl. F. 5),
Saint-François
de
Paule
(pl. F. 6), la
llfadone
des
Anges
(pl. G. 5),
Sainte-Thérèse
(pl. F. 5),
Saint-Philippe
(pl. F. 5), la
Basilique
des
Saints lIfaurice et Lazare
(pl . E. 5),
Sainte-Ohristine
(pl. F. 5), toutes datant du XVTIo siècle. De nos temps la
piété publique et privée a édifié aussi nombre d'églises de style
byza~tin,
roman, gothique, telles que
La Orocetta
(pl. H. 2),
Saint-Jean Évangéliste
(pl. H. 5),
Saint-Seconà
(pl. G. 4),
Sainte-Julie
(pl. F. 8),
Sainte-Barbara
(pl. E. 5),
Le Sacré Oceur de Jésus
(pl. K 4),
Saint-Joachim
(pl. D
,6),
et
Le Sacré Oceur
de
Marie
(pl. I. 5), les deux deruières d'après les dessins de l'architecte comte
Ceppi; celle de
N. D .
de
la
Victoire (La
Sa–
Zute)
près de la Ma–
donna di Campagna,
par l' architecte
An–
gelo Reycend, etc.
Le lIIont des Cn–
pueins.. .·anoIOUtna.
de la Ville et de8
All.es(Monte
dei
Oap–
puccini).
-
De la PIace
du Chil.teau, le tram–
way qui descend par
la rue du Pil (10 cent.)
conduit sur la pIace
de l'église de la Gran
Madre di Dio (voir:
pages 29 et 11).
Eu
sui-
L'
Ég];,.
des
c.pu.;",.
vant
à
droite, par la
rue
llfoncalieri
on arrive au pied de la colline, que gravit un chemin funi–
culaire (15 cento aller et retour). Deux larges routes y montent aussi, en
entourant la butte, d'oÌl se déroule un panorama splendide. L'église des
Capucins et le couvent furent élevés par le Due Charles-Emmanuel I vers
la
fin
du XVI· siècle sur les restes d'aneiennes fortifications. Dans la partie
du couvent qui domine la ville, le
mub .Alpin ltalien
a établi depuis 1874
Son Observatoire et son Musée, d'un intérèt exceptionnel, car
il
contient
les cartes, photographies et collections scientifiques de la chaine des Alpes.
Vingt vues dioramiques donnent une parfaite idée de la haute montagne
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