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Per

il

Mortier, queste influenze contrastanti si esercitavano sull'incerta coscienza

del re e a ciò si deve «l'absence à peu près complète de système de politique extérieure

du cabinet de Turin»,

il

quale, durante gli ultimi trent'anni di pace, «n'a su se faire

d'amis nulle part». Inoltre,

on ne peut se dissimuler gue l'action du clergé sur la conscience d 'un monargue simple et timoré ne

soit la plus forte et la plus décisive des influences. Aussi se fait- elle sentir d ' une manière très pro–

noncée dans les provinces et mème

à

Turin, siège cependant des principales autorités gouvernemen–

tales.

Il Mortier concludeva che la Francia non doveva destare la suscettibilità di un

popolo geloso e ombroso come il piemontese ma, «dans l'intéret des relations

européennes comme dans celui de [ses] rapports avec le cabinet de Turin», aiutare l'o–

pinione pubblica piemontese a non sviarsi, assicurandola del sostegno francese il gior–

no in cui vorrà «pIacer l'Italie sous le sceptre de la maison de Savoie»25 .

A partire dal 1846 e persino dal 1847 , cioè tardivamente, l'azione diplomatica fu

accompagnata e anche soverchiata dall'infittirsi degli interventi dei giornali e delle

riviste. Dall'emigrazione politica

il

testimone passò tra le mani di Louis Geofroy, di

Louis Doubet, di Eugène Rendu e di altri francesi. Il governo di Torino e

il

re furono

in quegli anni oggetto di un'attenzione particolare, mista di fiducia e di incredulità, e

persino, in certi fogli liberaleggianti, di apprensione. Il «Siècle», che

il

Lamartine chia–

mava «le catéchisme de la Constitution», ispirato alla «gauche dynastique», e di cui

d'Azeglio diceva che «deux lignes [... ] font plus d'effet que cent cinquante colonnes

de l'<<Univers>>, la «Gazette» et autres

ejusdem farinae

L..l

S'etre emparé de cette bat–

terie est un coup de maitre»26, scriveva: «On assure que Charles-Albert ne songe pas à

sortir de la voie où

il

est entré résolument à l'avènement de Pie IX. Cette opinion de

notre correspondant nous semble d'autant mieux fondée que la voie où est entré le roi

de Piémont peut mener au royaume d 'Italie»27 .

Il

<<J

ournal des Débats», dopo avere insistito sul pericolo rappresentato da qualche

eventuale passo indietro di Carlo Alberto,

il

che avrebbe potuto gettare olio sul fuoco

delle agitazioni rivoluzionarie, mandava un sospiro di sollievo dopo che era avvenuta

la concessione delle riforme dell 'ottobre e del novembre 1847, osannando la «sagesse

royale», le «lumières et la bonne volonté du roi réformateur>/8.

Dopo che Louis Geofroy fu passato a Torino verso la metà del 1847 e presentato al

Balbo che a sua volta lo raccomandò al d'Azeglio

(il

quale promise di fargli tutte le

gnogne

che sapeva), la «Revue des Deux Mondes», che dal 1841 aveva pubblicato

alcuni articoli di argomenti vari o generali 29 , decise di intervenire con attenzione, nella

sua cronaca quindicinale , sulla questione italiana, considerando che i vari giornali

moderati d 'Italia erano ormai in sintonia con Balbo e d'Azeglio:

Désormais notre intention bien arrètée est de faire une large part

L..]

aux affaires italiennes [...J

N 'est-il pas évident, par exemple, gue, malgré guelgues petits dissentiments de détail, les rédacteurs

du «Contemporaneo» et du «Felsineo», gui font preuve chague jour

à

Rome et

à

Bologne du patrio–

tisme le plus éclairé, ont le mème but et se trouvent parfaitement d 'accord sur les bases fondamenta–

les gue nous venons de signaler avec les auteurs, si populaires en Italie, des

Speranze d'Italia

et

d'Hector Fieramosca,

gui représentent la fraction la plus avancée du parti modéré?

L..]

De sages

réforl11es comme celles gue le roi de Piél110nt a introduites dans l'instruction publigue par l'entremi–

se du l11arguis Alfieri et de l'abbé Peyron, sont plus utiles

à

la stabilité d 'un gouvernel11ent gue ne le

seraient plusieurs régil11ents ajoutés

à

l'effectif de l'arl11ée

3o .

25

Q uesta relaz ione, probabilmente in edita, sta in

ARCHI VES DU MI NISTÈRE DES AFFA IR ES ÉTRANGÈRES,

PARlS,

Fonds Sardaigne,

voI. 319.

26

MASSIMO D'AZEG LIO,

Epistolario,

a cura di GEOR–

GES VIRLOGEUX, Torino, Centro Studi Piemontesi, III,

(1846- 1847), 1992, pp. 335-336, a

L.

Doubet, 12 maggio

1847.

27

«Le Siècle», 15 aprile 1847.

456

28

(<Journal des Débats», 21 dicembre 1847, p.

l.

29

Come per esempio FRÉDÉRlC MERCEY,

La Galerie

royale de Turin,

in «Rev ue des Deux -Mondes», t.

XXVIII, 1841, pp. 91-111

(in

cui purtroppo si confondo–

no Roberto e Massimo d'Azeglio).

30

GUGLIELMO LiBRI,

De l'esprit de réforme en Italie,

in «Revue des Deux-Mondes»,

Chronique de la quinzaine,

t. XVIII, 15 maggio 1847 , pp. 766-768.