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passati ma non dimenticati 43 . Si allarga un po' la prospettiva e ricompare la dimensio–

ne europea con i

Mémoires

inediti di François de Mercy Argenteau il quale, a Torino

nel marzo 1829, scriveva nel suo diario:

En entrant à Turin on est frappé de la beauté de ses rues, de la régularité de ses édifices; c'est une

des plus belles villes de l'Europe [..

,J .

Si j'étais moins pressé d'arriver à Rome et si je n'avais la chan–

ce de la revoir dans une plus belle saison, j'y passerais guelgues jours.

Urgeva dunque il solito desiderio di arrivare a Roma e l' autore rimandava ad un'al–

tra volta una visita più approfondita di questa «ville remarquable»44.

Non faceva altro che rinnovare il vecchio

topos

di una Torino regolare, fredda, tira–

ta a cordino, antidoto geometrico agli eccessi del romanticismo la descrizione di Jean–

Isidore Partarieu-Lafosse, futuro deputato della monarchia di lugli0 45 , mentre quelle

coeve di Louis Simond, di Pierre Dagnet o di Pierre Ducos mostrano una città anacro–

nistica d 'antico regime, una Versailles settecentesca, pesantemente conservatrice

46 .

Negli anni 1830-1840, numerosi furono i viaggiatori che lasciarono su Torino osser–

vazioni attente, come quel Théobald Walsh che in una lunghissima e accurata descri–

zione di Torino nel suo viaggio del 1835, sotto le apparenze scoprì «le linee segrete

della politica piemontese, le forze che la reggono, i rapporti sociali che la determina–

no»47. Nel 1842, il dotto turista Valery divulgò nei suoi

Voyages historiques et littérai–

res,

guida la più consultata del

XIX

secolo, l'immagine di una Torino «fredda e marmo–

rea, regolare e senza magnificenza», ma anche quella di una città capitale del Piemon–

te «in straordinaria crescita e militarmente all' avanguardia in Italia e in Europa»48.

Accanto a quei minori, non tutti i più grandi furono attenti alle evoluzioni in corso.

Jules Michelet, reso triste dall' allegria dei torinesi sotto le sue finestre, esprimeva la

ricchezza variegata delle proprie sensazioni:

Je poursuis, ma chère et bien regrettée Pauline, mon mélancoligue voyage. Me voilà en Italie. Hier,

avant la nuit, j'ai passé les AIpes au Mont Cenis. Je suis sorti de la langue française et je n'entends

plus autour de moi gue le mélodieux italien. L'air, tout chargé de neige du coté savoyard du Mont–

Cenis, s'est trouvé pur et éclatant du coté italien . Cette transfiguration de la nature, l' air de gaité

gue l'on voit déjà partout, la beauté de cette soirée, tout cela m'attriste. [. ..] Quelgue insipide gue

soit Turin, j'y resterai jusgu 'à samedi [.. .]. J e voudrais vous avoir ici. Vous auriez plaisir à manger

avec moi de ces bonnes oranges et à entendre, par ces belles soirées, tous ces charlatans, ces musi–

ciens, ces farceurs gui couvrent la pIace. Pour moi, je ferme ma croisée. Cette scène de joie attriste

lorsgu'on est loin des siens. l'ai aujourd'hui entendu une belle messe en musigue, avec une voix de

soprano, deux ou trois cents cierges et une pompe gue vous n'imaginez pas dans vos pays du nord.

Je parie gue vous n'avez pas feté l' Annonciation à Paris. Ici toutes les boutigues fermées, le peuple

endimanché; la veille et le jour, une illumination magnifigue. Au reste, avec ce beau ciel et ce peuple

comédien, tous les jours ont l'air d'une fete. Turin est pourtant la plus ennuyeuse capitale de l'Italie.

La vie n'est plus gu'un camava! à Naples

49 .

Molto più consistenti anche se danno di Torino un 'immagine falsata furono le lette–

re scritte da Jules Janin per il «Journal des débats» nel 1838 e raccolte nel

Voyage en

Italie.

L'autore ironizzava sui fasti inutili di Torino, l'esercito sproporzionato, gli eccle–

siastici, i ministri, i diplomatici innumerevoli, in una città senza nessuna delle rovine

che piacevano ai romantici, con un solo divertimento: le parate militari; una città più

grande di se stessa, regolata dal rispetto per le cose dal fascino inutile, con poche

curiosità autentiche5°.

43

Ibidem,

p.

37.

44

Ibidem,

pp. 38-39.

45

Ibidem,

p. 39.

46

Ibidem,

pp.

42-43.

47

Ibidem,

p. 44.

48

Ibidem,

p. 40. Si veda anche GÉRARD LUCIAN I,

A

lable avec les voyageurs français dans !'Italie romantique,

in

Le voyageur et la table italienne,

in «Chroniques italien-

nes», Université de la Sorbonne Nouvelle, n. 52, 1997.

49

J ULES MICHELET,

Journal,

a cura di P AUL VIALLA–

NEX, Paris, Gallimard , 1959, voI. I (1828-1848), pp. 61,

722,24 marzo 1830.

50

«Voilà Genes, voilà enfin une ville italienne; je vous

trompais tout à l'heure, nous n'étions pas encore en Italie:

Turin n'est que l'antichambre de l'Italie», JULES J AN IN,

Voyage en ltalle,

Paris, Bourdin, 1839.

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