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Il ne sera pas plus difficile, avec le temps, de réduire dans une proportion raisonnable les six

archeveques, les tren te-quatre éveques, les trois cent douze chanoines bénéficiaires, les sept cent

qua ra nte et un chanoines de collégiales, et les sept mille autres pretres séculiers.

il

suffira un jour de

rapp rocher ce nombre de notre unique archeveque de Malines, de nos cinq éveques de Bruges,

Gand , Liège, Namur et Tournay, des soixante-quatre chanoines titulaires de leurs chapitres diocé–

sains réunis, et de nos quatre mille autres pretres seulement, pour que la question soit bientot jugée.

A cet égard ,

il

nous semble que le ministère

à

Turin tirerait un grand parti de la seule publication en

traduction italienne du chapitre «Cultes» de notre Almanach royal officiel. Ce qui suffit

à

quatre

millions trois cent mille Belges, aussi bons catholiques au moins que les sujets sardes, ne serait pas

loin de suffire

à

un peu plus de quatre millions de Savoyards, Piémontais, Génois, Niçans et Sardes

insulaires réunis

Il .

Forte dell'esperienza belga, l'autore era convinto che Chiesa e libertà non si elides–

sero a vicenda, ma anzi che la libertà potesse giovare alla Chiesa

l2 •

Pure la presenza dei

militari con le loro divise ispirava qualche commento all' osservatore belga:

A coté de la multitude des petits collets, nous devions, sans doute,

à

en juger par ce que nous avait

déjà offert Chambéry, rencontrer la multitude des uniformes militaires.

il

en était ainsi; mais, par un

phénomène dont nous ne nous rendions pas bien compte, dans une capitale,

l'on rassemble d'or–

dinaire les échantillons les plus brillants et les plus variés d'une armée royale, nous ne voyions par–

tout que l'uniforme assez simple d'une troupe d'infanterie semblable

à

notre garde civique.

Le truppe erano impegnate in un 'esercitazione fuori città, con grande delusione del

nostro viaggiatore. Il fatto, tuttavia, che la custodia del Palazzo Reale fosse stata affidata

alla Guardia civica, gli parve una riprova della stabilità del regno. ]ottrand rimase inve–

ce positivamente colpito dalla libertà di stampa che si godeva nella capitale subalpina:

Les journaux libres de tous les pays et de toutes les couleurs se trouvaient dans les principaux cafés.

Ici, comme en Suisse et en Savoie, nos journaux de Bruxelles tenaient une bonne piace. Les carica–

tures politiques de toute espèce étaient étalées chez les marchands d'estampe.

]ottrand notò come alla libertà di stampa corrispondesse un'effettiva libertà di opi–

nione e di espressione tra gli abitanti di Torino. A suo parere c'erano ancora alcuni

difetti: la stampa sarda, secondo ]ottrand, peccava spesso di esagerazione (questo

difetto venne ascritto alla novità della discussione libera e «au caractère italien»). Il

governo sardo invece non sapeva ancora come reagire di fronte alla libertà di stampa:

troppe volte perdeva la pazienza, istruendo processi di stampa. L'esempio da seguire,

consigliava l'autore belga, era quello dei governi inglese e belga.

Le osservazioni di ] ottrand, con tutti i loro limiti, mostrano bene il cambiamento

dell'immagine di Torino negli anni successivi alla svolta del '48. In precedenza, con

difficoltà Torino era riuscita a suscitare interesse tra i belgi. Il cambiamento verificato–

si con il '48 fu definitivo; la modernizzazione politica aveva ormai inserito Torino, agli

occhi del Belgio, nel novero delle grandi capitali europee.

Il

Ibid.,

p. 328.

12

Egli sosteneva: «Si le clergé catholique dans les

Etats sardes comprenait la politique qui lui convient,

il

irait le plus vite possible et de lui-meme au x destinées iné–

luctables qui l'attendent. Il serait d'autant plus vite déba–

rassé des soins de la défense d'intérets qu i ne sont pas

réellement ceux de son Eglise, pour passer exclusivement

à

la lutte légitime que le meme clergé catholique soutient

désormais aux Etats-Unis, en Irlande, en Angleterre, en

Hollande, en Belgique, sur tout le Rhin: la lutte au profit

de "sa liberté" alliée

à

la liberté de tout le monde»,

ibid.,

p.331.

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