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Lettera autografa di Camillo Cavour a Auguste De La Rive,
21
gennaio
1848
(Genève, Bibliothègue Univer–
sitaire,
Papiers De La Rive).
Al termine di queste esperienze egli poté accostare all'immagine di Ginevra, città
cara al suo cuore, crocevia di cultura, oasi di tolleranza, che considerò sempre «com–
me une seconde patrie»24, l'immagine della Francia, e soprattutto di Parigi, di cui pre–
diligeva «l'atmosphère de raison», il grande movimento intellettuale stimolato dal
sistema politico rappresentativo 25:
Je crois gu'il n'y a rien de comparable au monde pour l'agrémen t aux salons de Paris. C'est le seuI
endroit où les hommes d'état, les savants, les littérateurs et les gens de bonne société se rencontrent
habituellement pour échanger leurs idées, leurs impressions, leurs opinions. Paris est évidemment la
capitale intellectuelle du monde. Le mouvement si remarguable des intelligences, gui avait eu lieu
sous la restauration et gue la révolution de J uillet avait interrompu, se fait sentir de nouveau. Les
esprits commencent
à
se moins préoccuper des guestions politigues et tournent leur attention vers
les hautes spéculations de la philosophie et de la science. TI
y
a un retour très margué vers les idées
religieuses et catholigues.
Di contro a questa Francia prediletta, patria di elezione, l'immagine dell'Inghilter–
ra, che restava pur sempre «un pays étranger»26:
L'Angleterre est un pays d'immenses ressources intellectuelles, Autant, si ce n'est plus gue partout
ailleurs, on y trouve des hommes spéciaux et profonds. Nulle part certaines branches des sciences
morales ne sont mieux cultivées. Mais ce gu'on y chercherait vainement c'est cette admirable union
24
A Jean-Jacques de Sellon, Torino, 8 agosto 1835:
Epist.,
I, p. 217.
25
A Pietro di Santa Rosa, Parigi, 3 febbraio 1843 :
Epist.,
II,
p.
377.
26
A Anastasie de Circoun , Torino, giugno 1843:
Epist.,
II,
p.
430.
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