

LA MOSTRA STORICA DI COSTANTINO NIGRA
«Aujourd'hui, que l'Italie est unie et respectée, il est
facile d’oublier ces années d'angoisse ou son indépendance
n'était qu’une aspiration niéconnue presque partout!
« Rendre cette unité et cette indépendance acceptables
par les nations étrangères et les réaliser en peu de temps,
tflle fut l’oeuvre intelligente et pratique de la nouvelle
diplomatie Italienne dont vous ètes un des membres plus
illustres. Digne élève du grand Cavour que vous assistiez,
il y a vingts ans, au Congrès de Paris, vous avez occupé le
|M>st le plus éininent, celui où a été reellement préparée
notre résurrection nationale.
« Pendant votre mission de quinze années, vous avez
surmonté bien des obstacles et avez toujours su montrer,
en toutes circonstances, autant de tact et de femieté que
de patriotisme et de savoir.
«Ce qui sera étemel honneur pour vous, Monsieur le
Ministre, c’est tout en défendant les intèrets de l'Italie,
d'avoir établi la bonne harmonie avec la France à laquelle
nous sommes tant redevables.
«Nous avons le ferme espoir que l'oeuvre de concorde
entre les deux nations aura désormais, gràce à vous, Mon
sieur le Ministre, des racines assez profondes pour n’avoir
pas à soiiffrir de votre départ.
*
Nos voeux vous suivent dans la nouvelle mission qui
vous est confiée, avec la profonde conviction que là comme
partout vous ferez honneur à l'Italie et aux amis de la
paix... ».
A Vienna il Nigra trovò pure simpatie vivissime.
Dopo lo schiaffo di Tunisi, vedendo neU’isolamento
dell’Italia un pericolo gravissimo, convinto che l’al
leanza coH’Austria fosse necessaria alla sicurezza del
suo paese, diventò fervente triplicista. E passò gli
ultimi anni suoi pago di vedere a poco a poco quel
l’Italia di cui era stato uno dei maggiori artefici rin
novarsi ed assidersi alla pari fra le potenze maggiori.
ADOLFO COLOMBO
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